
Le héros ordinaire, retrouver le goût du sacrifice imperceptible
« Ou bien nous succombons même à des tentations que la majorité des hommes peut vaincre, ou bien, au contraire, nous triomphons même de celles
Qu’est-ce qui lie les Pères de l’Ancien Testament, la mission de la Sainte Famille, un maître d’œuvre à son élève et des parents à leur enfant ?
Une bonne réponse serait la transmission. Au fil des siècles, la foi catholique a subsisté grâce à la ferveur et la mission qui animait tous les héros de l’Ancien Testament. Il est d’ailleurs assez intéressant de regarder l’étymologie de ces termes : “missio” (mission en latin) signifie l’action d’envoyer. Ainsi, “trans” + ” mittere“, c’est-à-dire transmettre, signifie envoyer au-delà.
Et quel parfait exemple est Saint-Joseph, écoutant chacun des signes du Seigneur pour guider sa famille en lieu sûr et ainsi perpétuer, à son tour, la mission de ses ancêtres.
Depuis le jour où j’ai appris à prier, je ne cesse de m’adresser à lui pour qu’il porte mes demandes au Ciel, auprès de Dieu, et depuis ce jour il ne cesse de m’écouter.
Dans l’idée de transmission, notre père peut être symbolisé comme un pont, celui qui nous sépare du monde des réponses. Nous allons le voir, petit, lorsque nous avons une question sur la vie, un problème à résoudre etc.
Freud disait d’ailleurs que pour devenir un adulte, il fallait que notre père meurt. Par chance, Jung est passé derrière en précisant que la mort de ce dernier devait être symbolique, nous explique Peterson.
Effectivement, quand ce « pont » n’en sait pas plus que nous sur un domaine, ou devient trop malade, trop vieux, pour nous apporter des réponses, on peut considérer entrer dans l’âge adulte.
Dans son devoir de transmission, nous pouvons dire que l’époux de la Vierge Marie a fait un sacré travail. Que ce soit transmettre son savoir-faire de charpentier ou transmettre les rudiments de la vie à Jésus, Saint-Joseph a mené à bien sa mission. Mission héritée d’ailleurs de l’Esprit-Saint, qui a su le guider dans ses paroles, ses actes, ses choix.
La transmission la plus importante de l’histoire reste celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. En venant sur Terre, Dieu vient nous révéler ses Vérités, le chemin à suivre, Il vient compléter son œuvre, celle racontée dans l’Ancien Testament.
Que ce soit à douze ans lorsqu’Il enseigne au Temple, lorsqu’Il parle à la foule ou lorsque le Saint-Esprit vient à la Pentecôte inspirer les apôtres, la transmission fait partie intégrante du plan de Dieu pour nous sauver.
Comment alors faillir à notre devoir qu’est celui de transmettre à notre tour ?
Depuis petite, je contemple mon grand-père faire sa poterie (cf. Mon histoire), mais heureusement pour moi, ce savoir n’est pas le seul qu’il m’ait transmis.
Produisant de la poterie catholique, les histoires représentées m’ont poussées à me tourner vers la Bible, l’Eglise, et donc Dieu. Se désintéresser de moi pour que je puisse suivre son regard et contempler à mon tour le monde fut une élévation de mon âme.
En vieillissant, il ne put poursuivre son œuvre, et grâce à cette éducation donnée malgré lui, j’eus le courage de la poursuivre. Et surement, un jour, la transmettre à un de mes enfants.
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Qui n’a jamais eu la tentation de rester en pyjama toute la journée, de ne pas se laver et de rester avachi dans le canapé
« D’où il m’est venu un persistant amour pour les grandes fermes solitaires perdues dans leurs vergers et leur prairies, univers clos, les seuls lieux
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Saint-Joseph, c’est le père du Christ, c’est l’époux de la Vierge Marie. C’est une figure si importante dans la vie de Jésus. Mais comment peut-on